HAUTS

L’attaquante du PSG a réalisé une performance de haut niveau dans ce match retour de Ligue des Champions. Souvent lancée dans les bonnes actions parisiennes, Tabitha Chawinga a martyrisé la défense suédoise durant toute la rencontre. Associée à Katoto à la pointe de l’attaque française, la Malawite n’a pas cessé de partir dans la profondeur et a fait souffrir ses adversaires. C’est elle qui a inscrit le premier but parisien pour enfin concrétiser la domination des siennes dans cette partie. Bien décalée par Katoto sur la gauche de la surface, elle croise sa frappe parfaitement pour tromper la portière suédoise (1-0, 27e).

La milieu américaine a été en retrait pendant une partie de la rencontre, où ses coéquipières passaient principalement sur les côtés. Korbin Albert a tout de même réussi à monter en puissance dans une partie où les joueuses de la capitale se sont baladées. C’est elle qui a permis aux siennes de faire le break d’une frappe sublime. Servie en retrait au niveau des 35 mètres, l’Américaine déclenche un tir du pied gauche et vient nettoyer la lucarne de la gardienne Suédoise. Derrière, les Parisiennes n’ont plus jamais été inquiétées et se sont libérées après ce but.

flops

La buteuse française a mis du temps à trouver le chemin des filets. Bien trouvée à chaque fois par ses coéquipières, Marie-Antoinette Katoto a trop souvent manqué de précision dans le dernier geste. Face à la gardienne d’Häcken, elle a trop souvent tergiversé et s’est souvent emmêlé les pinceaux dans la surface. En tentant trop de dribbles, elle s’est souvent fait déposséder du cuir dans la surface de réparation. Heureusement que ses coéquipières ont réussi à marquer, ce qui a éclipsé ses loupés. Elle a finalement trouvé le chemin des filets en fin de rencontre pour clouer définitivement la rencontre d’une belle tête croisée (3-0, 74e).

Pourtant avec une ligne de 4 joueuses, Häcken semblait totalement perdu en défense. Toujours mises en danger sur les courses parisiennes, les Suédoises n’ont jamais trouvé les ajustements pour arrêter l’hémorragie. En première mi-temps, elles ont pu compter sur Jennifer Falk, leur gardienne, qui a repoussé les tentatives du PSG. Mais dès que le verrou a sauté sur le but de Chawinga elles se sont écroulées. En seconde période, elles n’ont pas réussi à colmater les brèches et ont finalement craqué avant de sombrer. Que ce soit sur les centres ou dans les passes en profondeurs, les Parisiennes ont toujours pu se débrouiller pour recevoir la balle sans être inquiétées.