« Kingsley Coman est déjà en train de devenir un cauchemar pour le PSG dans son pays d’origine », résume le journal allemand Bild après le match. Pour rappel, c’est déjà l’ailier français, formé au PSG, qui avait inscrit l’unique but de la finale de Ligue des champions 2020 entre les deux équipes.

Kicker estime que le Bayern Munich n’a pas réalisé «une performance exceptionnelle». Coman a réussi à trouver la faille face à un PSG défensif, mais les Bavarois peuvent aussi remercier Sommer, le portier suisse, qui a été précieux dans le temps fort parisien lors des vingt dernières minutes.

Compte rendu quasiment identique entre AS et Bild qui font de Coman le cauchemar de Paris. Le journal espagnol ne manque pas de préciser : «Le PSG a dépensé plus d’un milliard d’euros depuis l’arrivée du fonds souverain QSI en 2011. Dans cet intervalle, et en pleine révolution médiatique et commerciale, l’équipe parisienne a oublié de soutenir ses jeunes les plus talentueux, dont Coman, qui a quitté Paris enfant et est devenu un ogre de son club formateur.»

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Le quotidien italien insiste sur l’erreur du portier national. «Après les erreurs de l’an dernier au Bernabeu, le gardien italien risque à nouveau de coûter cher les ambitions du PSG en Europe.»

Les mots sont durs, mais certainement justes. Les Anglais pointent du doigt la très mauvaise performance des Parisiens et estiment que sans Mbappé, la fête n’est pas possible. «Mbappé est le talisman de cette équipe, la superstar. Son entrée en jeu a apporté une menace offensive palpable, assuré que la défense du Bayern s’approfondissait et offrait des opportunités au PSG. Sa condition physique pour le match retour est absolument cruciale pour leurs espoirs de progression.»

Ce huitième de finale aller, attendu par la planète football depuis des mois, pouvait être perçu comme ouvert et alléchant. Finalement, c’est une équipe terne du PSG, inoffensif jusqu’à l’entrée de sa star Kylian Mbappé, qui s’est confronté au Bayern Munich. «Bloc trop bas, déchet technique, pas de vitesse sur les côtés ou devant : avec ce plan restrictif et ces joueurs-là dans ce rôle-là, Paris aurait pu jouer trois heures sans marquer, ni même inquiéter Sommer» décrit notre envoyé spécial au Parc des Princes. Paris devra cravacher pour réaliser un exploit.

Une première période proche du néant pour le PSG avec un seul tir en 45 minutes. Seules les vingt dernières minutes étaient positives pour Christophe Galtier et ses hommes. L’Équipe retient également une statistique : «Le PSG vient de perdre trois matches d’affilée toutes compétitions confondues. Une première depuis 2011.»

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