Olivier Giroud attend l’Euro avec impatience. Devant son poste de télévision, le meilleur buteur de l’histoire des Bleus (129 sélections, 56 buts) a suivi avec attention le tirage au sort qui offre un premier tour complexe mais pas insurmontable à son équipe(Pays-Bas, Autriche, un barragiste). « Ce n’est pas un groupe facile, je ne fais pas de langue bois il est plus abordable que le dernier Euro, avance-t-il. Les Pays-Bas sont chiants à jouer, l’Autriche a des bons jeunes, méconnus du grand public, et contre eux, cela n’a jamais été facile. On se doit de passer mais ce ne sera pas facile. »
Relancé sur RMC sur son possible arrêt après l’Euro (14 juin-14 juillet), le vétéran des Bleus n’a pas fermé la porte. À 37 ans, s’il se sent encore en grande forme et toujours aussi précieux en sélection ou à l’AC Milan, il sait aussi que le temps passe et que la relève pousse.
« Il me manque cet Euro, si on la gagne, je tirerai ma révérence, assure-t-il à demi-mot. Ce sera peut-être le cas aussi si on ne va pas au bout. Je profite de chaque instant. J’avais dit avec certains mecs que si on gagnait le Mondial 2022, je me retirais. Mais j’ai soif de titres avec mon pays. J’ai beaucoup d’espoirs et d’ambitions. Si elle se passe bien, il est possible que ce soit une éventualité. »