Plutôt dans la soirée, le pilote de la Scuderia a été la principalevictime d’une bouche d’égout mal scellée lors de la première séance d’essais jeudi soir sur le tracé urbain de Vegas, abîmant lourdement sa voiture après avoir roulé dessous à pleine vitesse. «La monoplace est complètement endommagée, son moteur, sa batterie», avait d’ailleurs expliqué son patron Frédéric Vasseur, jugeant la situation «inacceptable».

Après l’incident, Ferrari a soumis aux commissaires une demande de «dérogation au règlement sportif», afin de permettre le remplacement des pièces en question sans être pénalisé, mais cela a été refusé. Si «les dommages ont été causés par des circonstances extérieures très inhabituelles», ont expliqué les commissaires dans un document officiel, «l’article 2.1 du règlement sportif de la Formule 1 oblige tous les officiels, y compris les commissaires, à appliquer le règlement tel qu’il est écrit».

«En conséquence, la sanction obligatoire prévue à l’article 28.3 du Règlement sportif doit être appliquée». Si les commissaires «avaient le pouvoir d’accorder une dérogation face à ce qu’ils considèrent dans ce cas comme des circonstances atténuantes, inhabituelles et malheureuses, ils l’auraient fait, mais les règlements ne permettent pas une telle action», est-il aussi écrit dans ce même document.

S’il ne change pas d’ici-là d’autres éléments de sa monoplace en contrevenant au règlement, Sainz partira donc au mieux dixième samedi soir (22h00 heure locale, dimanche 06h00 heure GMT). A cause de cet incident, la deuxième et dernière séance d’essais du jour a commencé avec 2h30 de retard, le temps de sécuriser chacune des plaques d’égout sur le tracé. Sa Ferrari réparée, Sainz a pu reprendre la piste.

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