A l’issue de la deuxième journée de cette dernière manche de la saison, Evans devance pour l’instant ses coéquipiers chez Toyota, l’octuple champion du monde français Sébastien Ogier et le Finlandais Kalle Rovanperä, déjà assuré de remporter le titre de champion du monde 2023. Le Norvégien Andreas Mikkelsen vient hisser sa Skoda au quatrième rang. Le Scandinave concourt en catégorie inférieure WRC2, dont il est assuré de remporter le titre cette saison.

Nombreux sont les pilotes à être partis à la faute sur les très piégeuses routes japonaises. Parmi les victimes du jour, Thierry Neuville, alors deuxième, est sorti de la route sur l’ES6, accidentant lourdement sa Hyundai. L’équipage, sorti indemne, a dû abandonner pour la journée. Un coup dur pour le pilote Hyundai qui voit son principal rival pour la deuxième place du championnat Evans prendre le large. A l’aube du dernier rendez-vous de la saison, seuls sept unités séparent les deux pilotes — Evans devançant Neuville — alors que jusqu’à 30 points seront à glaner d’ici à dimanche.

L’an dernier, le Belge — cinq fois vice-champion des rallyes — s’était imposé pour le retour du rallye du Japon en WRC après douze ans d’absence tandis qu’Evans, un temps aux commandes de l’épreuve, avait crevé un pneu et perdu la tête de la course. Plus tôt vendredi, les premières spéciales du jour ont été marquées par trois autres sorties de route en raison de l’asphalte détrempé recouvert d’aiguilles de pins et une visibilité quasiment nulle.

Le Français Adrien Fourmaux s’est fait surprendre, terminant sa course dans la boue. Quelques instants avant, l’Espagnol Daniel Sordo (Hyundai) était sorti de la route au même endroit. Le rallye se poursuit samedi avec huit spéciales et se conclura dimanche midi.