La FFF compte au 7 mars 2024, 247 160 licences féminines, un record et un chiffre «en augmentation de 12 % par rapport à l’année dernière à la même époque. Par catégorie, le football féminin compte 12,4 % de pratiquantes, 9,6 % de dirigeantes et 13,3 % d’arbitres» précise l’instance.

En octobre 2023, le président de la FFF Philippe Diallo avait annoncé vouloir doubler ce chiffre en cinq ans et faire passer le nombre de licenciées féminines, jusqu’à 500.000.

«C’est ambitieux mais on peut gagner ce pari» avait alors pensé le président de la «3F».

M. Diallo et Jean-Michel Aulas, son vice-président, homme fort du foot féminin au sein de l’instance, avaient annoncé en avril un plan pour la féminisation du football français, avec notamment une augmentation de 20 à 25% des dotations à destination des clubs féminins, ce qui représente entre 4 et 5 millions d’euros d’investissements annuels de la part de la fédération.

Le budget consacré par la FFF au football féminin cette saison est de «15 millions d’euros, dont 7 millions dédiés à la Ligue de football féminin professionnel», a précisé l’instance jeudi.

La «3F» a pu s’enorgueillir récemment d’avoir réalisé, avec 30 267 spectateurs, la plus forte affluence à domicile pour un match des Bleues hors Coupe du monde établie au Groupama Stadium de Lyon-Décines, le 23 février 2024 lors des demi-finales de la Ligue des nations face à l’Allemagne (2-1).

Toujours à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, la Ligue de football professionnel (LFP) a révélé mercredi, dans son baromètre d’image annuel réalisé avec Ipsos, que «le football était devenu pour la première fois, le sport préféré des femmes devant le tennis».

La LFP a enregistré de son côté, une hausse de 900.000 supportrices supplémentaires en un an, 6,3 millions de femmes déclarant désormais soutenir un club de Ligue 1 ou de Ligue 2.

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