Avant l’explosif quart de finale de la Coupe du monde de rugby entre la France et l’Afrique du Sud, le sélectionneur des Springboks, Rassie Erasmus, a lancé la petite guéguerre d’intox en avançant que les Bleus étaient particulièrement influents auprès des arbitres pour signaler les plaquages dangereux. «Ce que les Français font de bien, c’est que quand il y a une situation de plaquage haut, ils le montrent à l’arbitre, a déclaré le technicien sud-africain. Je pense qu’ils simulent parfois un peu, ce qui est intelligent. Dans certaines situations, l’arbitre va ainsi avoir recours à la vidéo, et c’est là où les Français sont malins.»

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Ce mercredi, William Servat, l’entraîneur des avants français, a tenu en conférence de presse à répondre à cette petite pique. «Rassie Erasmus est quelqu’un de rompu aux exercices médiatiques. Nous savons l’intensité et la violence que l’Afrique du Sud peut mettre dans ses matchs, a-t-il déclaré. Je n’ai pas d’interprétation à avoir (sur ce sujet). Ses propos m’importent peu pour être tout à fait honnête. Ce qui est important pour nous, c’est de faire en sorte que nos joueurs soient préparés aux possibles agressions qu’il peut y avoir sur le terrain.»