Bruno Retailleau n’a jamais caché son soutien à la réforme des retraites, au nom de «la cohérence et de la crédibilité» de la droite qu’il a toujours réclamées, et son vote pour. Dans la nuit de mardi à mercredi, le président du groupe LR au Sénat a vu son électricité coupée par la CGT. Plusieurs maisons à proximité ont aussi été touchées. «Le domicile de Bruno Retailleau a été passé en sobriété énergétique», s’est félicitée la CGT Énergie de Vendée.

«De tels actes de malveillance sont doublement inacceptables – d’abord parce que le débat d’idées, la confrontation des opinions dans une démocratie ne sont pas compatibles avec l’exercice de pressions de quelque nature que ce soit», réagit Bruno Retailleau. «Tenter de faire pression sur des élus en ciblant leur domicile traduit une dérive ou la violence l’emporte sur le dialogue», poursuit le sénateur de Vendée. «Ensuite, parce que ces pratiques sont illégales et punies par la loi», rappelle-t-il.

Dès le mois de janvier, Bruno Retailleau avait dénoncé un tel procédé, alors que plusieurs politiques avaient subi le même sort. «J’appelle l’État à sanctionner fermement ce genre d’agissements si cela devait arriver. Ce sont des méthodes illégales qui sortent de l’État de droit.» Ce mercredi, le président du groupe LR au Sénat a décidé de porter plainte, «afin que ces agissements illégaux soient sanctionnés».