«Oui nous avons les effectifs et oui nous serons prêts» pour les Jeux olympiques, a martelé le président de SNCF Voyageurs, qui organisait un grand forum de recrutement mardi pour les trains de la banlieue parisienne au Stade de France. «Quand on est au Stade de France, on fait un petit clin d’œil aux JO quand même», a souligné Christophe Fanichet, dont l’entreprise a recruté 4900 personnes dans toute la France en 2023, dont 1350 pour l’Île-de-France.
Cette année, Transilien – les trains de la région parisienne – prévoit de recruter 900 personnes, dont 400 conducteurs pour rétablir un service parfois défaillant sur certaines lignes – notamment les RER B, C et D. «Pour les JO, on a déjà recruté il y a plusieurs mois (…) et nous serons prêts pour faire l’ensemble du plan de transport», a rappelé Christophe Fanichet. Pendant la période de compétition, SNCF Voyageurs prévoit de mettre 4500 trains supplémentaires sur les rails franciliens pour absorber le surplus d’usagers.
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De manière générale, la compagnie ferroviaire «recrute de plus en plus» en raison du développement du train, a indiqué Christophe Fanichet, qui envisage même de «dépasser les objectifs» affichés. En 2024, Transilien devra notamment exploiter une nouvelle ligne avec l’ouverture de la partie ouest du RER E entre Saint-Lazare et Nanterre-La Folie et ses trois nouvelles gares.
SNCF Voyageurs est «très attractif» assure son PDG. D’après lui en 2023, l’entreprise a reçu 250.000 CV, soit 50 candidatures pour un poste. Pour ce forum de recrutement au Stade de France, Transilien espérait recevoir 1.000 visiteurs. Les démissions ont en revanche augmenté ces dernières années au sein du groupe ferroviaire, où le statut cheminot et les avantages qui allaient avec (retraite notamment) ont disparu depuis le 1er janvier 2020.