«Je suis un peu surpris de cette grève.» Le mouvement social des contrôleurs qui va conduire la SNCF à supprimer un train sur deux ce week-end du 16 au 18 février étonne le nouveau ministre des Transports Patrice Vergriete. «Il a été acté par la direction des primes et des augmentations de salaire qui feraient envie à beaucoup de nos concitoyens», a-t-il assuré au micro de BFMTV ce mercredi 14 février.
Les contrôleurs estiment que la SNCF tarde à appliquer l’accord signé fin 2022 pour mettre un terme à la grève qui avait paralysé les vacances de Noël. Ils demandent notamment une revalorisation de leur prime de travail et des embauches pour atteindre deux contrôleurs par train. L’entreprise répond que ses engagements «sont tenus» et qu’ils s’accompagnent d’une prime supplémentaire de 400 euros annoncée en février.
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«Le droit de grève est sacré», a toutefois rappelé le ministre des Transports, notant toutefois que «le droit de se déplacer et de travailler l’est tout autant». Patrice Vergriete appelle à la «responsabilité» des contrôleurs et de la direction de la SNCF pour «mettre fin à cette grève» et «accompagner ceux qui sont victimes de la mobilisation de ce week-end». L’entreprise a promis de prévenir dans la journée de mercredi tous les voyageurs ayant des billets pour un train entre vendredi et dimanche.