HAUTS
Impressionante cette saison, Lauren James a répondu présente ce soir lors de la victoire de Chelsea à Lyon (0-1). Supérieure physiquement à toutes les joueuses présentes sur le terrain, elle a également démontré toutes ses qualités techniques. Bien souvent venue en aide à sa défense en revenant gêner les Lyonnaises dans le bloc bas de Chelsea, elle s’est distinguée en attaque par une facilité déconcertante dans tous ses mouvements. Si elle ne s’est pas impliquée sur le but de Reiten, elle aurait pu se montrer décisive sur son tir qui est venu heurter le poteau quelques instants plus tard (33′). Un match très solide.
Son activité incessante a posé des soucis à la défense des Blues. Jusqu’à sa sortie à la 70e minute de jeu, elle aura constamment tenté par sa vitesse ou par ses dribbles de trouver l’espace et de faire la différence. Ce fut la Lyonnaise la plus intéressante ce soir et c’est elle qui aurait pu marquer le but égalisateur si son bon tir n’avait pas été dévié sur le poteau par la gardienne de Chelsea, Ann Katrin Berger (60e).
FLOPS
L’attaquante expérimentée de l’OL (175 sélections en équipe de France) espérait sûrement se montrer décisive dans ce match. Titularisée à la pointe de l’attaque, elle a réussi à toucher 22 ballons mais s’est rarement retrouvée en situation dangereuse. À mettre à son crédit, les deux premières frappes lyonnaises de la partie. Mais là-aussi elle aurait pu mieux faire, notamment sur sa première occasion (9e). Malheureusement, elle n’a pas su profiter de l’hésitation de la gardienne anglaise et a envoyé son petit piqué à côté du but anglais. Un raté qui aurait pu donner une configuration tout autre à cette rencontre. Sortie par son entraîneuse à la mi-temps, elle n’aura pas eu l’impact attendu.
Dominantes dès le début de match, on a bien cru que les Lyonnaises seraient supérieures à Chelsea ce soir. Mais plus le match avançait dans le temps plus le constat sautait aux yeux : les Blues attendaient juste les bonnes opportunités pour se montrer vraiment dangereuses. Une évidence tant les Londoniennes ont su faire la différence sur chaque accélération quand elles ont en eut envie. Comme si ce n’était pas suffisant, elles ont pu profiter d’erreurs ou de pertes de balles lyonnaises pour se montrer encore plus dangereuses (28e, 88e). La supériorité des attaquantes anglaises en termes de vitesse était flagrante.