HAUTS
L’impression d’un éternel recommencement. Kylian Mbappé continue de soigner ses statistiques impressionnantes. En deux matchs de Coupe de France, le numéro 7 affiche déjà 5 buts et 3 passes décisives. Sans oublier ses 19 buts en championnat, le capitaine de l’équipe de France affole les compteurs. Malgré tout critiqué pour son apport dans le jeu, «KM7» a été assez propre techniquement ce soir.
Deuxième match et deuxième but pour Gonçalo Ramos. Très peu actif au mois de décembre pour cause de blessure ou de choix de son entraîneur Luis Enrique, l’attaquant portugais retrouve un peu de couleur. Après son but lors du précédent tour en Coupe de France face à Revel (R1), le numéro 9 a également marqué ce soir d’une tête après un beau service de Kylian Mbappé (72e). Dans le jeu, le Portugais s’est également distingué avec sa bonne activité et une bonne qualité technique au global.
C’est une soirée qu’il n’est pas prêt d’oublier. Le jeune Senny Mayulu, 17 ans, a inscrit son premier but en professionnel d’un super ballon piqué, plein de lucidité. Il s’agissait seulement de son deuxième match avec l’équipe première, après les 20 minutes disputées lors du précédent tour de Coupe de France face à Revel (R1).
flops
C’est un secteur de jeu qu’il va falloir améliorer du côté des Parisiens. Les hommes de Luis Enrique ont souvent tendance à subir sur les coups de pied arrêtés défensifs. Ce soir encore, le PSG ne semblait pas réellement en danger dans le jeu. Mais sur les quelques corners et coups francs, Marquinhos et ses coéquipiers ne respiraient pas la sérénité. Nicolas Saint-Rif, le capitaine d’Orléans, a d’ailleurs réduit la marque sur corner en fin de match (86e).
Difficile d’en vouloir aux joueurs d’Orléans ce soir. L’écart de niveau était bien trop élevé. «Il y a onze joueurs qui pensent la même chose. Sur le bord de la pelouse, c’est frappant» a déclaré Karim Mokeddem, l’entraîneur d’Orléans, à la fin de la rencontre. «Mais en prendre 4, ça fait mal. Nous n’avons pas exploité nos rares opportunités. On pouvait mieux faire» a-t-il poursuivi. Les Orléanais n’ont pas manqué de courage, mais la réaction fut trop tardive et les rares situations, mal exploitées.