L’entraîneur des Pistons, plus mauvaise équipe de la NBA, Monty Williams est resté évasif samedi sur le rôle à venir du Français Evan Fournier, transféré à Détroit jeudi après une longue période sans jouer aux New York Knicks.

«On va voir, je reste ouvert d’esprit à ce propos», a lancé Williams, interrogé sur ses plans concernant Fournier en conférence de presse, avant la rencontre face aux Clippers, à Los Angeles. «On a déjà beaucoup d’arrières. Vous dire que tel joueur va jouer à tel poste, dans tel rôle ce serait irresponsable. Il (Fournier) a de l’expérience, a connu beaucoup de situations en NBA, il est l’un des leaders de l’équipe de France, c’est un bon joueur. Je l’avais bien observé à Orlando lors de ses meilleures saisons (2014-2021). Ces dernières années il a peu joué, pour je-ne-sais-quelle raison, on va voir ce qu’il en est avec nous.» Fournier n’était pas encore présent samedi avec sa nouvelle équipe à Los Angeles.

L’arrière de 31 ans a rejoint Détroit jeudi dans le cadre d’un échange de plusieurs joueurs avec New York. Les Pistons, ont été très actifs sur le marché des transferts pour tenter de reconstruire un effectif de qualité, et plusieurs de leurs recrues pourraient n’être que des variables d’ajustement. La franchise du Michigan a par exemple libéré le meneur français Killian Hayes de son contrat. Scotché sur le banc des Knicks depuis plus d’un an, et lesté d’un contrat important, Fournier espère retrouver du temps de jeu, lui qui vise un podium aux Jeux olympiques de Paris avec l’équipe de France cet été. Mais son rôle et ses futures minutes de jeu restent incertains à Détroit.

L’expérimenté Monty Williams (52 ans) s’est ensuite montré beaucoup plus enthousiaste à propos de l’Italien Simone Fontecchio (28 ans), également arrivé dans la semaine, en provenance du Jazz d’Utah. «J’attends de lui qu’il devienne un pilier de l’équipe. On a échangé des joueurs pour l’avoir, avec l’intention qu’il prenne une part importante dans notre futur développement», a expliqué l’entraîneur.