HAUTS

De retour dans l’entrejeu du Barça, Ilkay Gundogan a immédiatement pris le jeu à son compte. L’international allemand, actif à la récupération et toujours bien placé entre les lignes, a souvent joué juste vers l’avant. Son entente avec Pedri a clairement été l’un des points forts pour le club catalan ce mercredi. L’ancien joueur de Manchester City aurait même pu permettre à son équipe d’arracher une victoire précieuse, mais sa frappe enroulée au bout du temps additionnel est venue flirter avec le poteau.

Ce duel à distance était attendu. Et il a tenu ses promesses. Malheureux sur ses premières occasions, Robert Lewandowski a finalement retrouvé ses instincts de buteur à l’heure de jeu, en ouvrant le score d’un enchaînement clinique dans la surface. Quinze minutes plus tard, l’autre n°9 a changé le cours du match. Longtemps isolé pour son retour de la CAN, Victor Osimhen s’est beaucoup dépensé sur le front de l’attaquant napolitaine. L’international nigérian a été récompensé de ses efforts juste avant sa sortie. Sa puissance et son sang-froid sur cette action décisive ont permis à Naples d’obtenir un nul très heureux.

En souffrance durant la première demi-heure de jeu, Naples a finalement résisté aux assauts du Barça jusqu’à la pause. Alex Meret s’est particulièrement illustré, en enchaînant les interventions salvatrices au plus fort de la domination catalane. D’abord mis à contribution par Yamal , le portier napolitain a dû s’employer coup sur coup sur des tentatives de Lewandowski et Gundogan. Sa responsabilité n’est pas engagée sur le but encaissé en seconde période.

Des flops

Longtemps impuissant devant, Naples a notamment déjoué sur les côtés. Khvicha Kvaratskhelia a particulièrement déçu à gauche. Une fois de plus. Méconnaissable par rapport à la saison dernière, l’international géorgien n’a réalisé aucune différence sur son aile. Facilement cerné par Koundé jusqu’à sa sortie en seconde période. Sa mine dépitée au moment de rejoindre le banc illustre le spleen d’un joueur en manque de confiance. À noter que son pendant à gauche, Matteo Politano, a également livré une prestation insuffisante. Actif mais beaucoup trop brouillon.

Malmené pendant une grande partie du match, Naples a encore concédé de nombreuses occasions durant la rencontre. Amir Rrahmani, associé à Juan Jesus en charnière centrale, a été pris à défaut à plusieurs reprises. Clairement coupable sur le but barcelonais, le défenseur kosovar a complètement lâché le marquage de Lewandowski, qui ne s’est pas laissé prier. Une erreur qui a coûté cher au champion d’Italie en titre.