Quand vous perdez ce ballon à trente secondes de la fin, pensez-vous que le match est fini ?Julien Delbouis : Le rugby est un sport où on doit toujours y croire. On n’a pas le ballon, on défend bien et surtout, on a de la chance d’avoir Sékou Macalou qui gratte un ballon alors qu’il a trois joueurs sur le dos. Grâce à ça, on récupère et grâce à la folie du stade, on a réussi à marquer. Ce n’est pas que je n’y croyais pas à la mi-temps mais c’était dur. On était passé complètement à travers. Finir comme ça, c’était inespéré et top pour tout le monde.

Vous êtes-vous fait secouer à la mi-temps ?Pas forcément. Nous sommes tous des joueurs professionnels. On sait qu’individuellement on était tous passés à travers en première période. C’était la première fois de la saison. Mais c’était assez calme dans les vestiaires. On a réussi à régler les soucis chacun de notre côté, les avants d’un côté et les arrières de l’autre.

Quelqu’un a pris la parole dans les vestiaires à la mi-temps ?On a des leaders, on a le staff… Les personnes sensées et importantes du groupe ont pris la parole.

L’explication de cette première période, l’avez-vous ?Il faut regarder le match pour comprendre. On a fait un bon entraînement alors que lorsque nous étions passés à côté en première période sur certains matches, on n’avait pas de bons entraînements. C’est dur à expliquer. On a une première action où on perd un ballon à cinq mètres de leur en-but et ensuite on se retrouve chez nous, dans nos 22 mètres. On a subi en fait. On n’a pas l’habitude de ça. On s’est tous regardé les uns les autres et il a fallu calmer le jeu à la mi-temps pour bien repartir ensuite.