Montpellier, lanterne rouge du Top 14, s’enfonce un peu plus dans la crise après avoir concédé à Bayonne sa huitième défaite consécutive (34-19), la deuxième depuis l’arrivée aux commandes de Bernard Laporte, sifflé par le public de Jean-Dauger. Interrogé par nos confrères de L’Equipe , le président héraultais Mohed Altrad a expliqué pourquoi il a fait appel à l’ancien sélectionneur du XV de France et ex-président de la FFR pour venir au chevet du MHR.
«C’était le seul qui était disponible et il avait envie de faire quelque chose dans ce club, explique l’homme d’affaires. Il est allé chercher à son tour des gens qui étaient disponibles. J’ai appelé Bernard Laporte un samedi (le 18 novembre) et quelques heures plus tard son équipe était constituée avec Patrice Collazo, Vincent Etcheto et Christian Labit. Le lendemain, ils (les coachs) étaient au club. Tous ces changements amènent une forme d’instabilité. On se bat aujourd’hui.»
Montpellier est la propriété de l’homme d’affaires Mohed Altrad, qui entretient des liens troubles avec l’ancien président de la FFR. Le 13 décembre 2022, tous les deux avaient en effet été reconnus coupables, en première instance, d’avoir noué un «pacte de corruption» (corruption active, trafic d’influence et abus de biens sociaux), à propos notamment des conditions d’attribution du parrainage du maillot du XV de France par la société Altrad (toujours en place).