Le revers partiel subi jeudi par l’UEFA devant la Cour de justice de l’Union européenne «ne change rien», a estimé le président de la Fifa Gianni Infantino, relativisant la menace d’une Super Ligue privée de football.

«Historiquement, nous avons toujours organisé les meilleures compétitions au monde et ce sera également le cas à l’avenir», a assuré le patron du football mondial sur le réseau social Instagram.

Un peu plus tôt, le président de l’UEFA Aleksander Ceferin avait lui aussi minimisé l’impact de cette décision de justice, en rappelant qu’elle porte sur des points de règlement de 2021 désormais obsolètes, puisque l’organisation européenne a complètement réécrit en 2022 son système d’autorisation de compétitions privées.

Mais Gianni Infantino ne s’est pas aventuré sur le terrain juridique, laissant seulement entendre que les compétitions des instances officielles étaient bien assez attractives pour résister aux menaces de sécession.

«Nous continuerons à livrer les tournois les plus spectaculaires, concurrentiels et significatifs au monde, et à utiliser nos revenus pour développer le football» via des «programmes de solidarité», a affirmé le patron de la Fifa.

«La Fifa va poursuivre dans cette voie, comme toujours, en coopération étroite avec nos fédérations membres, avec les confédérations et toutes les parties prenantes du football, au bénéfice exclusif de notre sport – mondialement. Tous ensemble !», a conclu le dirigeant.