Les deux équipes comptaient l’automne dernier parmi les grands favoris au titre mondial, mais elles ont été éliminées dès les quarts de finale, par la Nouvelle-Zélande pour le XV du Trèfle (28-24) et l’Afrique du Sud pour les Bleus (29-28). «On a eu le temps d’y repenser, de comprendre un peu mieux ce qu’il s’est passé, comment on aurait pu mieux faire», a déclaré Easterby lors d’une conférence de presse en ligne depuis le Portugal, où l’Irlande a entamé cette semaine sa préparation pour son entrée en lice dans le Tournoi contre la France.
«C’est un match qui aurait fait une belle finale de Coupe du monde», a-t-il ajouté. «Ça n’a pas été le cas, mais on a maintenant un lot de consolation en s’affrontant d’entrée». L’ancien troisième ligne international s’attend à «une ambiance hostile» au Vélodrome de Marseille, «un stade que la plupart des joueurs (irlandais) ne connaissent pas».
Les absences dans le camp tricolore, entre l’impasse faite par Antoine Dupont pour se concentrer sur le rugby à VII dans l’optique des JO et les récentes blessures d’Anthony Jelonch et Emmanuel Meafou, ne changent pas grand-chose, selon lui. «Il leur manque quelques joueurs, mais c’est aussi notre cas», a rappelé l’adjoint d’Andy Farrell. «Regardez ce qu’ils ont à disposition: Lucu et Jalibert déchirent tout avec Bordeaux, pareil pour Ramos à Toulouse. Alldritt est revenu après une pause et semble en forme».