L’Udinese a été condamnée mardi par la commission de discipline de la Ligue italienne à disputer un match à huis clos après les injures racistes proférées contre le gardien français de l’AC Milan Mike Maignan. Une sanction qualifiée de «blague» par Boateng, ancien joueur de l’AC Milan qui avait quitté la pelouse lors d’un match amical en 2013 contre une équipe de division inférieure, Pro Patria, après des insultes racistes.

«Personne ne se soucie d’un stade vide. Les supporters regarderont le match à la télévision et retourneront au stade au match d’après comme si de rien n’était», a déclaré Boateng à la Gazzetta Dello Sport. En revanche, si leur équipe perd, ils sont touchés là où ça fait mal… Si les sanctions ne sont pas sévères, rien ne changera», a-t-il estimé.

Lundi, l’Udinese a annoncé qu’un des spectateurs avait été identifié et interdit à vie de son stade. «C’est une grande décision, d’autant plus qu’ils n’ont pas attendu qu’un jugement soit rendu pour agir, a continué Boateng. La prochaine fois que cela se produira, le club en question ne pourra pas faire moins, au contraire il devra faire plus, a-t-il poursuivi. Après cela, il faudrait que le match soit perdu par forfait dès la première manifestation de racisme».