Si le football féminin français bat de l’aile, c’est un peu moins le cas à l’échelle internationale, surtout lorsqu’il s’agit de la Coupe du monde. Ce mercredi, à la veille du début du Mondial en Australie et en Nouvelle-Zélande, L’Équipe dévoile les montants des primes que percevront les joueuses, dont celles de l’équipe de France, en fonction de leur parcours.

Les vingt-trois Bleues sont assurées de toucher 26.700 euros, même en cas d’élimination (improbable) dès la phase de groupes. En cas de sacre, elles toucheront chacun 240.220 euros. À noter que la Fifa se charge de verser directement ces primes, et non la Fédération française de football. L’addition totale pour les joueuses se situera donc entre 614.000 et 5,2 M€.

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Ces chiffres devraient donner le sourire à Wendie Renard et ses coéquipières, car le plafond des précédentes compétitions est largement dépassé. Lors de l’Euro 2022, chaque vainqueur s’était vu promettre 24.000 euros. Même en cas de fiasco au Mondial, les Bleues toucheront donc davantage. Les montants restent très éloignés de ceux des garçons : les finalistes de la Coupe du monde au Qatar ont chacun perçu 490.000 euros, pour un cumul de 11,270 M€ sans prendre en compte le staff de Didier Deschamps.

Et justement, une prime colossale attendrait Hervé Renard, du moins si les Bleues vont au bout. L’Équipe parle d’un chèque d’environ 600.000 euros en cas de victoire finale à la Coupe du monde 2023 ou aux Jeux olympiques de Paris 2024. Pour rappel, le sélectionneur de 54 ans, nommé en mars dernier, avait divisé son salaire par dix en quittant l’équipe masculine d’Arabie saoudite pour la France. Il touche près de 400.000 euros bruts par an.