Raymond Domenceh s’est longuement confié au site argentin Olé pour passer en revue l’actualité du football. L’occasion pour l’ancien sélectionneur des Bleus d’évoquer ses souvenirs en sélection mais d’aborder aussi un sujet qui fâche dans le pays depuis le printemps dernier. À la fin du mois de mai, Kylian Mbappé avait expliqué que les nations européennes avaient un avantage sur leurs rivales d’Amérique du sud car celles-ci jouaient plus régulièrement sur le continent face à des adversaires de meilleur niveau. Un contexte qui serait un atout indéniable pour les Européens lors des Coupes du monde.
Cette déclaration du joueur parisien n’était pas passée inaperçue de l’autre côté de l’Atlantique, au Brésil et en Argentine notamment. Le sélectionneur brésilien, Tite, avait ainsi répondu au champion du monde assez sèchement : «Il parle peut-être de ces affrontements en Ligue des Nations ou de ces matchs amicaux européens, mais pas des éliminatoires pour la Coupe du monde. Pardon, nous n’avons pas l’Azerbaïdjan contre qui jouer. Ici, il n’y a personne pour vous apporter de l’eau. Lors des éliminatoires, ce sont tous des matchs avec un degré de difficulté très élevé, bien plus élevé que cette phase de groupes en Europe.»
Raymond Domenech a apporté de l’eau au moulin du sélectionneur de la Seleçao. «Dans ce cas précis, Mbappé aurait mieux fait de se taire. On ne peut pas dire une chose pareille et dire que le Chili ou la Colombie ne sont pas de bonnes équipes. Il y a des joueurs qui évoluent en Europe, dans tous les clubs. Des équipes comme l’Uruguay, avec des joueurs de haut niveau», a expliqué l’ancien patron des Bleus qui a désigné ses trois favoris pour le Mondial au Qatar : la France, l’Argentine et le Brésil.
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