Alors que le COJO 2024 prévoit d’organiser une cérémonie d’ouverture inoubliable sur la Seine devant 600 000 spectateurs assis sur les quais parisiens, certains doutes commencent à surgir venant des athlètes paralympiques, toujours dans l’inconnu quant à la cérémonie prévue pour les Paralympiques fin août 2024.
Interrogée par le quotidien Le Parisien , la joueuse de tennis en fauteuil Pauline Déroulède a tenté d’interpeller au sujet des différences de gestion et de traitement pour les Paralympiques par le COJO.
«On nous dit souvent que nous sommes une seule et même équipe de France, qu’il n’y a qu’un seul Paris 2024. Et là, on réalise que non. Les Olympiques auront leur cérémonie d’ouverture sur la Seine et nous ? Bah on ne sait pas. On se sent lésés.», regrette la numéro 1 française de tennis en fauteuil.
Aujourd’hui, le COJO prévoit d’organiser la cérémonie des Jeux Paralympiques sur la place de la Concorde. Si le lieu choisi reste en extérieur, la 15e joueuse mondiale critique le manque d’inclusion envoyé avec cette décision :
«Il faut mêler des athlètes paras à la cérémonie des Jeux olympiques. Si Paris 2024 veut faire changer le regard sur le handicap, bouger les choses en termes d’inclusion, le meilleur moyen c’est que les olympiques et les paralympiques ne forment qu’une seule et même équipe de France», conclut-elle dans son entretien au journal.
Ce coup de gueule dans la presse suffira-t-il pour que Tony Estanguet reconsidère le sujet afin de respecter les valeurs sportives, la philosophie sportive et le slogan «Ouvrons grand les Jeux» qu’il prône depuis plusieurs mois ?