La Fédération française de football (FFF) a pour objectif de doubler en cinq ans le nombre de ses licenciées féminines, jusqu’à 500.000, a annoncé jeudi son président Philippe Diallo. «Nous avons un objectif de 500.000 licenciées féminines de football dans les cinq ans, c’est-à-dire un doublement du nombre (220.000, NDLR), c’est ambitieux mais on peut gagner ce pari», a dit en conférence de presse à Paris Philippe Diallo, arrivé à la tête de la «3F» au mois de juin, après en avoir exercé l’intérim à la suite de la démission fin février de Noël Le Graët. «Il faudra que nous soyons accompagnés par les pouvoirs publics et collectivités, pour avoir plus d’équipements, de vestiaires, des encadrements, ça nécessite de nouer les partenariats nécessaires», a-t-il ajouté.
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Il a parallèlement, au sein d’une présentation plus large du «plan d’engagement» de la FFF pour améliorer sa «performance sociétale», indiqué que l’institution allait désormais avoir des procédures et règles pour favoriser l’émergence de femmes aux postes de dirigeantes. Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas, l’ancien président de Lyon désormais membre du Comité exécutif de la FFF, avaient en avril annoncé un plan pour la féminisation du football français, avec notamment une augmentation de 20 à 25% des dotations à destination des clubs féminins, ce qui représente entre 4 et 5 millions d’euros d’investissements annuels de la part de la fédération.
