Fin de match sous haute tension à Rio de Janeiro. Alors que Botafogo menait 3 à 0 à la mi-temps dans son stade face à Palmeiras, les visiteurs se sont finalement imposés 3-4. Bien aidés, il faut le dire, par le carton rouge adressé à Adryelson, défenseur de Botafogo, à la 76e minute.
Un scénario qui n’a vraiment pas plu à John Textor, propriétaire de l’Olympique lyonnais mais aussi de Botafogo. Maillot du club sur les épaules et casquette sur la tête, l’Américain est descendu au bord de la pelouse pour faire entendre sa version des faits. «C’est de la corruption, c’est du vol !», lance-t-il à un journaliste, hors de lui, avant de demander à l’arbitre de «démissionner dès demain matin».
Textor déplore que le championnat brésilien soit «devenu une blague» et affirme que «les choses doivent changer». Une sortie qui ne manquera pas de lui attirer des ennuis du côté de la commission de discipline. «Vous pouvez venir me chercher et me mettre un carton rouge, c’est mon stade, je serai encore là.»
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