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Trump dit que les médias lui manquent
Prend des photos à la baisse des notes
En termes de basket-ball, c’était un layup.
À quel point pourrait-il être difficile de voter pour retirer certaines statues du Capitole honorant ceux qui ont mené une rébellion pro-esclavagiste contre l’Amérique, avec une poignée de suprémacistes blancs?
Je veux dire, c’est un geste purement symbolique qui n’affecte la vie quotidienne de personne. Mais la politique est souvent une question de messagerie. Pourquoi le Capitole, cette merveille architecturale, doit-il continuer à honorer des gens comme Jefferson Davis, le président de la Confédération? Même le chef de la minorité à la Chambre, Kevin McCarthy, a voté pour expulser les États de leurs principaux biens immobiliers, avec tous les démocrates.
Mais 120 républicains de la Chambre ont tâtonné la balle et se sont opposés à la mesure comme déformant l’histoire. Certains ont dit que cela piétinait le droit légal des États de choisir deux de leurs citoyens pour l’honneur. Et McCarthy a tiré sur les démocrates et leurs anciens ségrégationnistes du Sud, en disant: « ils sont désespérés de prétendre que leur parti a progressé depuis leur époque de soutien à l’esclavage, de pousser les lois Jim Crow et de soutenir le KKK. »
La mesure, qui fait face à un sort incertain au Sénat, a prouvé une fois de plus que le Congrès a du mal à se mettre d’accord sur quoi que ce soit. Je comprends l’argument, qui a fait surface dans tant de batailles de drapeaux confédérés dans le sud, que les ancêtres devraient être rappelés même si leurs actions sont maintenant jugées odieuses. Mais quand il s’agit de Statuary Hall, pourquoi mourir sur cette colline?
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Et compte tenu de la violence qui a visité ce bâtiment août le Jan. 6, on pourrait aussi penser que nommer une commission extérieure pour enquêter sur l’émeute serait un slam-dunk. Mais cela s’est tellement mêlé à la politique que l’effort a échoué. Étant donné que Donald Trump reste le chef du GOP, et ses revendications continues d’une élection volée qui a contribué à déclencher l’insurrection, ce débat a des conséquences réelles.
C’est donc Nancy Pelosi qui a poussé mercredi un comité spécial de la Chambre pour mener l’enquête. Alors que le GOP n’a pas fouetté le vote, un grand total de deux républicains se sont joints à tous les démocrates pour approuver le mouvement. Ce sont deux législateurs qui ont voté pour la deuxième destitution de Trump – Liz Cheney et Adam Kinzinger.
Ils ont tous deux dit qu’ils auraient préféré une commission bipartite extérieure, mais ont pris le meilleur véhicule disponible après que leur parti l’a bloqué. Cheney, qui a été largué par la direction, a déclaré que Trump continuait d’enflammer la situation et que « le courage des dirigeants de mon parti s’est estompé. »
La question qui pesait sur le vote 222-190 était de savoir si les républicains siégeraient sur le panel, et si oui, qui le parti présenterait.
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Pelosi, qui nommera huit des 13 membres, veut nommer un républicain, très probablement Cheney ou Kinzinger.
Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré à Politico qu’il y avait des » indications « que certains législateurs du GOP étaient complices de l’attaque — cela n’a pas été prouvé — » et nous ne pouvons pas avoir de gens qui étaient impliqués dans l’enquête. »
La crainte des démocrates est que McCarthy puisse nommer quelqu’un comme Marjorie Taylor Greene, qui essayerait activement de saper le travail du panel (pas que certains Dems n’aient pas joué ce rôle, par exemple, pendant les interminables enquêtes du GOP à Benghazi). Ou McCarthy pourrait s’épargner un peu de chagrin et refuser de nommer qui que ce soit, ce qui rend plus facile de déchirer tout ce que le comité fait comme partisanerie unilatérale-mais il prendrait un peu de chaleur dans le processus.
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Maintenant, bien sûr, c’est à l’avantage politique des démocrates de garder le Jan. 16 tragédie dans les nouvelles avec des citations à comparaître, des audiences et finalement un rapport. Personne ne devrait suggérer que leurs motifs sont entièrement purs. Et bien sûr, les républicains de la Chambre, dont les deux tiers ont voté contre la certification des résultats du Collège électoral, veulent renvoyer la question au trou de mémoire. Ils sont également divisés sur la poursuite agressive de Trump de ses allégations non prouvées et son impact sur 2022.
Ce serait bien si tout le monde pouvait mettre la politique de côté et poursuivre équitablement la pire attaque contre Washington depuis la guerre de 1812. Mais cette perspective semble lointaine dans un pays qui se bat encore pour l’héritage de la guerre civile.
