Après de longues tergiversations, les noms du gouvernement Borne III ont été dévoilés ce jeudi soir. Parmi eux, le jeune et ambitieux Gabriel Attal qui remplace Pap Ndiaye rue de Grenelle. Jusqu’alors ministre des Comptes publics, le benjamin du gouvernement devra, à 34 ans, «reprendre en main» le ministère de l’Éducation «après une année absolument désastreuse», selon Jean-François Copé. Invité sur Europe 1 ce vendredi matin, l’ex-patron de l’UMP a estimé que la nomination du fidèle macroniste est le «seul fait marquant» de ce remaniement.
S’il assure ne «pas mettre en cause la personne de l’ancien ministre», le maire de Meaux accuse en creux Pap Ndiaye d’«abandons» et de «contre-messages» en plus de «tendances wokistes» lors de son court séjour à la rue de Grenelle. Il pointe en outre une «dérive par rapport à la laïcité». Enfin, l’ancien président de l’UMP évoque les «émeutes extrêmement violentes» et la «feuille de route passionnante mais difficile» que devra suivre l’école pour faire face à des «voyous» aux «parents abandonniques». L’arrivée de Gabriel Attal à l’Éducation nationale constitue ainsi un «beau défi à relever» pour Jean-François Copé.