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Les conservateurs félicitent Musk pour avoir pris le contrôle de Twitter
Howard Kurtz, analyste des médias chez Fox News, explique combien de conservateurs félicitent Elon Musk pour avoir pris le contrôle de Twitter dans un rapport spécial.’
Nouveauvous pouvez maintenant écouter les articles de Fox News!
Le message est sans équivoque: nous sommes tous condamnés!
Je veux dire, cela pourrait être la fin de la civilisation telle que nous la connaissons.
Elon Musk, en concluant un accord pour acheter Twitter, s’est retrouvé giflé plus durement que Chris Rock alors qu’il tentait de finaliser son rachat de l’entreprise pour 44 milliards de dollars. Également frappé à coups de poing, de pied et comparé à un méchant du film Bond – ce dernier des pages sportives du Washington Post.
« Twitter Sous Elon Sera un Endroit effrayant », déclare un chroniqueur d’opinion du New York Times.
Mais voici le problème: c’est déjà un endroit effrayant. Malgré toutes ses grandes forces dans la diffusion de nouvelles, la construction d’une communauté et l’organisation de conversations nationales, c’est aussi un quartier sombre où les gens sont attaqués, moqués et menacés, et où la désinformation prospère.
Des employés à des tables à l’intérieur du siège social de Twitter à San Francisco, Californie, États-Unis, le jeudi 17 mars 2022. Actions de Twitter Inc. a bondi suite à l’annonce du rachat par le PDG de Tesla, Elon Musk, réduisant l’écart entre le prix de l’offre de 54,20 $et le niveau de clôture des actions lundi à 2,50 $/action, pour un écart de transaction de 4,8% à la clôture de lundi. (Photographe: David Paul Morris/Bloomberg via )
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Tout cela sans Musk, qui ne prendra pas le relais avant des mois. C’est sur la gestion actuelle – et il est frappant de constater que le co-fondateur Jack Dorsey dit qu’il considère Musk comme la « solution singulière. »
Avouons-le, une grande partie de la réaction est de nature tribale. L’effondrement parmi les types de médias libéraux, qui aimaient autrefois Musk parce qu’il aidait l’environnement avec des voitures électriques, le voient maintenant comme l’incarnation du mal. Et les conservateurs des médias, qui se méfiaient autrefois de l’homme le plus riche du monde, l’adoptent maintenant comme un sauveur. Facebook Instagram, TikTok et d’autres géants de la technologie pourraient finir par décevoir les deux parties, car la modération de contenu est un nid de frelons qui a piqué Facebook, Instagram, TikTok et d’autres géants de la technologie. Mais une chose que nous savons maintenant, c’est que les opposants journalistiques qui ont dit qu’il ne faisait que feindre l’intérêt pour l’ego ou la publicité se sont avérés tout à fait faux.
Quant aux accrocheurs de perles qui disent que c’est mal pour un milliardaire d’exercer autant de pouvoir médiatique, j’ai du mal à me souvenir du tollé suscité par Jeff Bezos, un concurrent de Musk dans l’espace, qui a acheté le Washington Post.
Maintenant, Musk n’est pas un Boy Scout. Il peut être mesquin et impulsif. L’autre jour, il a fait une blague insipide sur Bill Gates, avec un emoji d’homme enceinte.
Musk est réputé dur avec son personnel. Il a imposé des accords de non-divulgation aux employés de Tesla, et lui et l’entreprise ont dit aux journalistes qu’ils devaient soumettre leurs histoires pour examen préalable (fat chance). Certains employés ont allégué une discrimination raciale et sexuelle et des conditions de travail dangereuses. La SEC l’a une fois condamné à une amende pour avoir mal tweeté sur le fait de prendre Tesla en privé.
Un gestionnaire de portefeuille new-yorkais qui a critiqué Tesla à plusieurs reprises en ligne a déclaré à Mediaite que Musk avait laissé un message menaçant de le poursuivre en justice et d’entraîner son patron dans le litige.
Dans cette illustration photo, le logo Twitter est affiché sur un smartphone avec le profil Twitter officiel d’Elon Musk. (Rafael Henrique / SOPA Images / LightRocket via)
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Mais ses propres excès mis à part, le plus grand défi de Musk est de tracer la ligne entre permettre aux voix de s’épanouir et rendre encore plus facile de faire couler les gens sur l’application. Certains journalistes se préparent au pire. Mais Twitter a perdu beaucoup de crédibilité à droite en interdisant Donald Trump (qui dit qu’il ne veut pas reprendre son compte) et en censurant l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden (qui a été confirmée par des médias » réputés » bien plus d’un an après qu’il a été honteusement étouffé). D’autres géants de la Silicon Valley ont lutté avec ces questions.
Peut-être que le cri de ralliement de Musk, après que le conseil d’administration de Twitter a accepté son offre, était le suivant:
« J’espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, car c’est ce que signifie la liberté d’expression. »
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a proposé d’acheter Twitter dans le cadre d’un accord d’une valeur de plus de 43 milliards de dollars et de privatiser la société de médias sociaux. (Reuters)
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Mais hier, il n’a pas pu s’empêcher de prendre note de la panique médiatique:
« La réaction extrême des anticorps de ceux qui craignent la liberté d’expression en dit long. »
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Et: « Par » liberté d’expression », je veux simplement dire ce qui correspond à la loi. Je suis contre la censure qui va bien au-delà de la loi. »
Ce qui sera un changement tectonique majeur pour Twitter.
