Il cultive son jardin secret à l’abri des regards indiscrets et entend bien que personne n’y pénètre sans sa permission. Dans un communiqué sans ambiguïté, relayé sur les réseaux sociaux par Sony Music France, Jean-Jacques Goldman vient de donner un avertissement sans frais, pour l’instant, à tous les auteurs ou essayistes qui ont rédigé des livres le concernant: « Je n’ai jamais « autorisé » ou donné mon accord pour aucun livre ou biographie. Et je n’ai pas le pouvoir de les interdire, même quand l’auteur, un ex-musicien que je n’ai pas vu depuis plus de 40 ans, se prétend mon ami.»

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En publiant ces mots, le chanteur, adoubé à nombreuses reprises «personnalité préféré des Français», – une reconnaissance qu’il goûte peu d’ailleurs -, vise particulièrement le deuxième tome d’une biographie signée Jean Bender intitulée Il suffira d’un signe, en libraire en 2024. L’auteur a prétendu auprès du Parisien qu’il avait travaillé avec l’aval du chanteur. Et c’est cette prétendue légitimité qui, visiblement, a fortement agacé Jean-Jacques Goldman.

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Quand la musique est bonne de et par Jean-Jacques Goldman (1982)

Cette nouvelle mise au point survient quelques semaines après les quelques mots confiés au Canard Enchaîné par l’auteur-interprète de Quand la musique est bonne. Goldman, cette fois-là, visait la biographie-essai de l’historien Ivan Jablonka publiée au Seuil. «Je n’ai jamais rencontré cet auteur, mes amis non plus, et je suis triste pour tous les gens qui se font duper en achetant ces livres qui parlent de moi», avait-il fait savoir.