La Bourse de New York a terminé vendredi sur une note positive son meilleur mois de l’année, confortée par des résultats dépassant des attentes et par l’idée que la Fed n’aura pas la main trop lourde pour freiner l’économie et l’inflation. Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones a conclu la séance en hausse de 0,97% à 32.845,13 points, une remontée de presque 7% sur le mois. Le Nasdaq a bondi de 1,88% à 12,390,69 points, un bond de plus de 12% en juillet. Quand à l’indice élargi S
À lire aussiLa forte remontée des taux d’intérêt va un peu plus plomber les finances publiques
«Cette avancée intervient grâce aux résultats positifs de certains grands groupes, dont Apple et Amazon», résumaient les analystes de Schwab. «Cependant Intel et Procter and Gamble ont tous deux déçu les attentes et publié des prévisions frustrantes qui ont limité les gains du Dow Jones», ajoutaient-ils. Les publications des mégacapitalisations de la tech, Amazon et Apple, avaient en effet rassuré jeudi après la clôture, avec des ventes meilleures que prévu même si leurs résultats nets étaient moins brillants. Amazon a vu son titre grimper de 10,36% à 134,95 dollars alors que son chiffre d’affaires a augmenté de 7% au deuxième trimestre même si le géant de la distribution en ligne a accusé une perte de 2 milliards de dollars liée à des éléments exceptionnels.
Poids lourd du Nasdaq également, Apple ( 3,28%) a connu une demande robuste pour ses iPhones mais son bénéfice a reculé au deuxième trimestre. En revanche Intel, membre du Dow Jones, a plongé de 8,56% après être tombé dans le rouge au deuxième trimestre et avoir abaissé ses prévisions de chiffre d’affaires pour 2022, citant un ralentissement de l’activité mondiale. La société d’accès au streaming Roku s’est effondrée (-23,07%) alors que sa direction a reconnu ne pas s’être attendue «à la sévérité de la contraction du marché publicitaire». Enfin, le groupe de produits de grande consommation Procter
P
À lire aussiBiden maintient finalement Powell à la tête de la Fed
L’indice PCE, basé sur les dépenses de consommation et baromètre préféré de la Banque centrale pour mesurer l’inflation, a grimpé de 6,8% par rapport à juin 2021 et de 1,0% par rapport à mai, tiré par l’énergie et l’alimentation. Pour Edward Yardeni, du cabinet d’analyse Yardeni Research, «les investisseurs semblent miser sur une récession légère et une modération de l’inflation qui pourraient mettre fin au cycle de resserrement de la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed) plus tôt que prévu». La Fed avait relevé jeudi ses taux directeurs de 75 points de base comme attendu et laissé entendre que, si elle comptait opérer à d’autres tours de vis, elle était aussi prête à les ralentir si nécessaire. Redonnant du baume au cœur des investisseurs, la confiance des consommateurs américains s’est un peu améliorée en juillet tout en restant très proche du plus bas historique atteint en juin. Les rendements obligataires à 10 ans ont un peu baissé à 2,64%, leur plus bas en quatre mois.