«Nous devons être responsables en termes de finances publiques.» Depuis Bruxelles, où il assiste à un sommet international sur le nucléaire ce jeudi 21 mars, Emmanuel Macron a défendu les réformes menées pour réduire le déficit public, qui devrait être «supérieur à 5%» du PIB pour 2023. «Je pense qu’il faut faire des choix, a assumé le président de la République. C’est pour ça qu’on a fait la réforme des retraites, qu’on fait la réforme de l’assurance chômage.»
Si ces deux réformes sont loin d’avoir convaincu l’opinion – celle sur les retraites ayant notamment débouché sur des mobilisations massives en 2023 avant d’être adoptée malgré tout – le chef de l’État a revendiqué son «choix d’investir sur l’avenir, sur nos services publics et sur les grandes transitions». «Nous devons gagner la bataille de la réindustrialisation, du plein-emploi et gagner la bataille des transitions», a-t-il martelé.
Dans la matinée, le gouvernement avait confirmé que le déficit dépasserait largement pour 2023 les 4,9% du PIB comme prévu initialement, et table désormais sur 5,6%. Au-delà des réformes, l’exécutif a procédé en urgence à 10 milliards de coupes budgétaires pour 2024, et lancé une consultation avec les parlementaires pour trouver 20 milliards d’économies supplémentaires en 2025.
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