Les agriculteurs avaient prévenu : ils voulaient bloquer les accès à Paris dès 14 heures ce vendredi 26 janvier. Des premiers barrages se sont mis en place dans l’après-midi, notamment sur l’A10, au péage de Saint-Arnoult, un axe majeur de la région. D’autres axes avaient aussi été fermés par précaution par les autorités. L’A1 et l’A13 étaient aussi coincés.

Pourtant, peu avant 16 heures, on comptait à peine 80km de bouchons en Île-de-France selon Sytadin, deux fois moins qu’à cette heure-ci en temps normal. Les perturbations ayant été annoncées et largement relayées dans les médias, des automobilistes ont dû renoncer à leur trajet. Beaucoup de blocages se tiennent aussi très en amont de la région francilienne, ne bloquant pas le trafic intérieur. Certains axes restent praticables, notamment l’A4 vers Reims, la N2 vers Soissons et la N12 vers Dreux.

Prudence toutefois car de nombreux axes, certains très fréquentés, sont fermés. C’était le cas de 400km d’autoroutes ce vendredi à la mi-journée, dont l’intégralité de l’A9, entre Orange et l’Espagne. L’A7 au sud de Lyon, l’A6 entre Auxerre et Châlon-sur-Saône ainsi que l’A31 entre Nancy et Châlon-sur-Saône, sont également inaccessibles.

La FNSEA a annoncé une clause de revoyure à 20 heures ce vendredi, après les annonces de Gabriel Attal. «On attend patiemment que le premier ministre veuille bien nous dire ce qu’il en est et on communiquera vers 20 heures après avoir rassemblé pour faire le point ensemble», a indiqué son président Arnaud Rousseau. S’ils ne sont pas entendus, prévient-il, les agriculteurs seront «galvanisés».