Rebelote sur les tarmacs français. Cinq aéroports régionaux ont été visés jeudi par de nouvelles alertes à la bombe et quatre ont été évacués, a-t-on appris de source aéroportuaire. Les cinq installations concernées sont Bordeaux, Bâle-Mulhouse, Tarbes, Pau et Biarritz, et toutes sauf cette dernière ont fait l’objet d’évacuations, a précisé cette source à l’AFP.

Malgré ces alertes, les perturbations des activités aériennes semblent réduites, selon le tableau de bord en ligne de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), qui a toutefois relevé des retards d’une heure et demie au départ de Bâle-Mulhouse.

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La plateforme franco-suisse a confirmé sur X (ex-Twitter) que l’aérogare avait été évacuée et les mouvements d’avions «temporairement suspendus» en raison d’une alerte à la bombe. Elle avait déjà été évacuée mardi, tout comme trois autres aéroports français, dont Bordeaux.

La semaine dernière, près de 70 fausses alertes à la bombe ont visé des aéroports français, envoyées depuis «quasiment toujours la même adresse email située en Suisse», avait indiqué dimanche le ministre français des Transports Clément Beaune. Au total, «plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées», avait-il dit.

La France a relevé au niveau maximum le niveau d’alerte du plan Vigipirate contre les attentats depuis l’assassinat le 13 octobre de l’enseignant Dominique Bernard dans son lycée à Arras (Pas-de-Calais) par un jeune fiché pour radicalisation islamiste.