Et si les athlètes français n’avaient pas leurs tenues pour les Jeux olympiques ? Sélectionné par l’essentiel des fédérations sportives françaises mais aussi par Paris 2024 pour habiller les organisateurs, les officiels et les arbitres, le Coq sportif accuse des retards de livraisons. À moins de cent jours du début des compétitions, l’inquiétude monte. Les préparatifs ont beau remonter à plusieurs années, tout se joue dans la dernière ligne droite. « Il y a eu un glissement de dates pour livrer certaines fédérations, reconnaît Patrick Ouyi, directeur de la marque. Mais il ne faut pas s’inquiéter. Le cahier des charges est très complexe. Il peut y avoir des retards, qui sont relatifs et se gèrent au cas par cas avec chaque fédération. »
Le Coq sportif joue très gros sur cet événement. L’entreprise, qui fabrique en partie en France, a d’ailleurs été renflouée pour être en mesure de remporter ce challenge hors norme. Depuis 2020, elle travaille main dans la main avec les fédérations sportives.
Les premières livraisons ont commencé cette semaine, avec des tenues de compétitions pour la Fédération de cyclisme. Suivront notamment le judo d’ici à dix jours, puis la Fédération de surf. « Tout sera largement livré avant les jeux », insiste Patrick Ouyi.
Du côté de Paris 2024, on se veut vigilant et rassurant. « Il ne faut pas oublier que le challenge est monumental, déclare François-Xavier Bonnaillie, directeur du développement commercial et des partenariats. Certains glissements de calendrier n’ont pas trop de conséquences : les équipes auront leurs équipements suffisamment tôt. Nous avons un suivi extrêmement précis et collectif. »