«S’arrêter en quart, ça a été douloureux», a reconnu Cameron Woki en marge de la sortie, ce jeudi, de son livre «Je croirai toujours». «Pour moi, ça a été compliqué de passer à autre chose. J’ai beaucoup travaillé pour faire cette Coupe du monde. Donc s’arrêter en quart, ça a été douloureux. J’ai coupé, je suis parti en Crète avec ma compagne: ça m’a permis de récupérer mentalement. Mais le fait de retrouver le club rapidement m’a permis d’oublier, de passer à autre chose. Dès que j’ai repris avec le Racing 92, la déception a été digérée.»

«Il y a de la frustration, surtout pour ceux qui nous quittent, joueurs et staff, et pour le public, parce qu’on n’a pas pu leur ramener le trophée. Mais le Mondial est derrière moi, a assuré Cameron Woki. J’ai un championnat à venir avec le Racing, un Tournoi des six nations à préparer avec l’équipe de France… Il y a pas mal de choses qui me permettent d’oublier.»

Le deuxième-ligne est également revenu dans cet entretien accordé à l’AFP sur le quart de finale perdu 28 à 29 contre l’Afrique du Sud. «Je pense que le meilleur l’a emporté. J’ai revu le match le soir même pour trouver les réponses. Je ne les ai pas forcément eues… mais je voulais basculer émotionnellement.»