Pas de regrets pour Draymond Green. Deux semaines après s’être rendu coupable d’une violente clé d’étranglement sur le français Rudy Gobert, le 14 novembre dernier, l’ailier des Warriors a assumé son geste.
Interrogé au micro d’ESPN en conférence de presse, l’habitué des frasques en NBA ne s’est pas défilé : «Je ne vis pas ma vie avec des regrets. Je prends la défense d’un coéquipier chaque fois que je suis en mesure de prendre la défense d’un coéquipier», a-t-il affirmé. «Ce qui m’importe, c’est avant tout ce que ressentent les personnes qui me sont chères. Comment vont les gens qui me tiennent à cœur? Comment vont les personnes qui me sont chères, à quoi doivent-elles faire face? C’est tout pour moi».
Une attitude qu’il a justifiée pour avoir pris la défense de son coéquipier Klay Thompson : «Je sais que pour moi, je serai toujours là pour mes coéquipiers. C’est ce que je suis. C’est qui je suis en tant que coéquipier, c’est ce que je suis en tant qu’ami.». Après cette altercation, il a écopé de cinq matches de suspension. Pas une première, pour celui qui avait par exemple frappé son coéquipier Jordan Poole en 2022.