Toute approche de Sarina Wiegman, la sélectionneuse de l’Angleterre, sera rejetée «à 100%», a assuré la Fédération de football du pays, avant la finale du Mondial féminin, dimanche contre l’Espagne.
«100%: ce n’est pas une question d’argent. Nous sommes très, très heureux avec elle et nous sentons qu’elle est heureuse», a déclaré jeudi Mark Bullingham, le patron de l’instance, interrogé par des journalistes sur le fait que toute approche de la technicienne néerlandaise serait rejetée.
«Nous avons vu beaucoup de rumeurs et nous savons qu’elle a un talent particulier. Nous le savons. De notre côté, elle est évidemment sous contrat jusqu’en 2025», a poursuivi le dirigeant, qui s’est empressé de mettre fin aux rumeurs sur la possibilité que Wiegman prenne la tête de la sélection américaine.
Les États-Unis sont à la recherche d’un nouveau sélectionneur depuis la démission jeudi de Vlatko Andonovski, à la tête de la Team USA lors du Mondial en Australie, qui a vécu la pire Coupe du monde de son histoire, avec une élimination dès les huitièmes de finale.
«Nous pensons qu’elle fait du bon travail. Nous sommes évidemment de fervents supporters de Wiegman et j’espère qu’elle est du même avis», a-t-il ajouté, alors que Sarina Wiegman, ancienne défenseure internationale néerlandaise, a joué au football universitaire aux États-Unis.
La sélectionneuse a conduit l’Angleterre à sa première finale de Coupe du monde, après un titre européen l’été dernier à domicile, devenant la première entraîneure à jouer deux finales consécutives avec deux sélections différentes.
La technicienne de 53 ans avait également mené les Pays-Bas, son pays d’origine, au titre européen en 2017 et à la finale de la Coupe du monde il y a quatre ans, perdue contre les Etats-Unis (2-0).