Après les fonctionnaires, au tour des éboueurs de Paris d’agiter le spectre d’un débrayage massif pendant les Jeux Olympiques. La filière Traitement Déchets Nettoiement Eau Égouts Assainissement de la Ville de Paris de la CGT (CGT FTDNEEA) a déposé un préavis de grève pour les périodes du 14 au 16 mai, du 22 au 24 mai et du 1er juillet au 8 septembre. Tous les personnels de la Direction de la Propreté et de l’Eau (DPE) et des Transports Automobiles Municipaux (TAM DILT) sont appelés «à participer activement et massivement aux journées de grève et d’actions», précise le communiqué de la centrale de Montreuil.

À 85 jours de la cérémonie, les éboueurs parisiens mettent la pression sur la mairie dans le but de décrocher des augmentations salariales de 400 euros par mois pour tous les employés, ainsi qu’une prime exceptionnelle de 1900 euros pour les agents mobilisés pendant les Jeux Olympiques. D’autres revendications spécifiques à chaque corps de métier sont précisées dans la lettre adressée à la maire de Paris Anne Hidalgo. «Madame la Maire, la loi vous oblige à nous recevoir pour négocier, nous y sommes prêts. Les agents décideront des suites à donner et notre organisation syndicale mettra à leur disposition tous les moyens dont elle dispose», met en garde la missive.

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« On n’a pas vocation à gâcher ces JO. C’est un levier de pression, mais s’il y a pression, c’est parce que le politique ne subvient pas aux revendications des salariés », explique Christophe Farinet, secrétaire général de la CGT FTD NEEA, au micro de RMC. « Si l’exécutif parisien entend et négocie avec la CGT, il n’y aura pas de souci », précise-t-il.