Suite à un gros coup de fatigue, le Théâtre Édouard VII doit annuler les représentations de Lapin jusqu’au mercredi 8 novembre. Les spectateurs pourront se faire rembourser ou reporter leur venue à une date ultérieure. Contraint au repos par les médecins, le comédien qui avait promis de «ralentir» peine à ne rien faire.

«Il doit absolument se reposer», insiste sa femme Évelyne Bouix. Son état de santé, mercredi dernier, ne lui avait pas permis de jouer la pièce de Samuel Benchetrit avec Muriel Robin. Une seconde fois, le théâtre Édouard VII avait dû être évacué. «Il a repris trop tôt, il a été trop pressé de reprendre. En plus, il n’avait ni pris de petit déjeuner, ni de déjeuner, précise une proche. Il doit rester au calme.»

Il ne pourra pas non plus assurer la promotion du téléfilm Clemenceau, la force d’aimer de Lorraine Lévy dont la diffusion est prévue début novembre sur France 2. Une fiction adaptée par Jacques Santamaria du roman de Nathalie Saint-Cricq, auteure de Je vous aiderai à vivre, vous m’aiderez à mourir paru aux Éditions de l’Observatoire (2021).

L’insatiable comédien ne se rendra pas non plus à la Piscine de Roubaix qui consacre une exposition à Georges Arditi, son père artiste peintre, depuis le 7 octobre. Le 16 du même mois, avec ses sœurs, Catherine, Rachel et Danièle Arditi, il devait lire des textes lui rendant hommage.

Fin septembre, Pierre Arditi, qui fêtera ses 79 ans le 1er décembre, a eu un malaise vagal et une hypoglycémie. Il avait repris la pièce sept jours après l’avoir arrêtée. «Ce n’est pas un AVC, nous avait-il précisé. Je suis fatigué, mais c’est normal que je sois fatigué, je vais me reposer, ça va aller. Je dois faire attention à moi.»