Vous l’avez sûrement déjà vu à la télévision quand, avec son visage juvénile il faisait des micros-trottoirs dans le Petit Journal. Panayotis Pascot est devenu grand et se produit maintenant dans un seul en scène qui passe par tous les sujets qui semblent préoccuper le jeune homme. Les amours ratés, la famille un peu dérangée, l’amitié imposée, mais aussi les regrets de l’enfance pas si lointaine que ça, tout est bon pour rire de ou avec lui. Comme avec un ami qui raconterait ses malheurs avec beaucoup d’autodérision, on se délecte des malheurs de Panayotis. Un spectacle introspectif durant lequel on est sûr de ne pas s’ennuyer.
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«Presque», jusqu’au 4 juin à Bobino (14e).
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La jeune comédienne originaire de Provence se situe à la croisée de l’humour et du récit. Avec ses « pépites », autant de personnes rencontrées au gré de ses déplacements et de ses observations elle sème façon petit poucet les jalons de son histoire. Celle qui « sait écouter » a bien travaillé à relever mimiques, tics de langage mais aussi postures de ses personnages dont elle dresse des portraits hauts en couleur. Esquisses de son agente complètement XX, croquis de son ami au bout du rouleau et bientôt en reconversion et peinture matiériste de sa grand-mère arménienne, la peintre du vivant donne vie à ses œuvres. Un régal !
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« Pépites » jusqu’au 25 juin au Théâtre du Lucernaire (Paris 6e), le 9 juin au Théâtre à l’Ouest, Rouen.
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Il est devenu père, semble avoir, comme tout un chacun dans ce bas monde, subit les affres des confinements liés au covid et s’en être servi pour construire son troisième opus, un troisième spectacle incisif voire abrasif. Comme à son habitude aucun sujet ne lui échappe : élections présidentielles, comédiens et humoristes accusés de plagiat ou situation politique au proche orient… cette fois, sa famille semble aussi avoir été une grande source d’inspiration, de la naissance de ses enfants à son déménagement dans une banlieue chic. Le comte s’embourgeoise ! Ne pas manquer le récit de son dernier tournage : un cheval mal luné et une chute digne des plus grandes cascades, le tout raconté par le comte de Bouderbala, ça ne rate pas !
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«Le comte de Bouderbala 3» jusqu’au 16 décembre au République, (3e).
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Il l’annonce tout de go dès les premiers instants de son nouveau spectacle, cette fois-ci il est venu pour se confier. Sept ans après son dernier spectacle « sans tambour », l’humoriste adoré des Français revient à 50 ans devant un public impatient de découvrir ses nouvelles perles. Parentalité, couple, famille et rêves (toujours d’actualité) d’Amérique, c’est un Gad Elmaleh qui dit toute la vérité. On le retrouve dans ses personnages aux accents plus ou moins chantants et dans ses positionnements souvent consensuels en matière de politique et de religion. Il est bon de retrouver le créateur du blond ou encore de chouchou comme si on ne l’avait jamais quitté.
« D’ailleurs », jusqu’au 4 juin au Dôme de Paris et en tournée en France.
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Quand on la voit pour la première fois, il peut sembler difficile de lui donner un âge. Cette jeune femme qui bouge d’un bout à l’autre de la scène, danse, mime et imite ne semble pas touchée par le poids des années. Pourtant, assez vite, elle dévoile les dessous de sa jeune vie de maman et ses déconvenues, ses années en tant qu’ingénieure en mécanique dans un environnement sclérosé par la testostérone ou encore ses premiers pas en tant qu’humoriste et les changements que cette nouvelle vie impose. Depuis plusieurs mois à l’Apollo, la jeune femme semble construire les fondations d’une future solide à carrière. N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice !
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«Future grande ? 2.0» jusqu’au 23 juillet à l’Apollo Théâtre (Paris 11e).
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La jeune trentenaire tourne maintenant depuis quelques années sur les scènes des comédies club et des festivals consacrés à l’humour. Et ce n’est pas pour nous déplaire. Très cynique, mais jamais dans la critique facile, Tania Dutel s’applique à porter un regard grinçant sur son quotidien. Elle décrit dans son dernier spectacle « les autres » ses expériences souvent malencontreuses avec le reste de l’humanité. Pourtant, elle continue de croire qu’une rencontre un jour sera possible avec ceux qu’elle semble souvent considérer comme appartenant au troisième type. Entre rires, larmes et extrêmes provocations, elle repousse les limites des convenances et c’est délicieusement drôle à entendre. « Les autres », les 23, 24 et 25 juin à l’Européen (Paris 17e).
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Célibataire endurci, éternel paumé, là sont les atouts charmes d’Alexis Le Rossignol. Ce n’est pas faute d’essayer de développer d’autres qualités mais le trentenaire doit bien l’avouer, il est souvent rattrapé par la flemme… Sa fameuse « tête de comptable » lui doit d’être souvent éconduit et sa personnalité de ne pas conclure. Il observe avec beaucoup de curiosités ses semblables avancer, se mettre en couple et parfois même avoir des enfants sans pour autant aucune envie d’en faire de même. Ses souvenirs d’enfance sont, il lui semble un handicap de plus pour avancer. Bref une autobiographie par le négatif uniquement qui n’empêche pas le public de le porter aux nues. Et c’est amplement mérité.
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Alexis Le Rossignol, jusqu’au 26 juin tous les dimanches au République, (3e)
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Elle était assistante parlementaire, la voilà maintenant humoriste. Une reconversion du genre épique. Mais, finalement, pourquoi pas ? Madame Meuf, est nouvelle dans le milieu et semble bien partie pour faire sa place avec un spectacle inattendu qui narre son expérience professionnelle tout aussi surprenante. Le Sénat comme vous ne l’avez et ne le verrez sans doute jamais par une infiltrée de première classe, une « petite main » de l’intérieur qui œuvra quotidiennement pendant quinze ans au bon déroulement des arcanes du pouvoir. On a plaisir à se laisser surprendre par le sujet et à découvrir un « humour froid » coupé de vraies explications sur le fonctionnement de cet organe de la démocratie.
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« Politiquement incorrecte », le 16 juin à la Divine comédie (Paris 9e), les 9, 10 et 11 juin au Contrepoint café-théâtre à Agen, le 1er juillet au Spotlight à Lille, du 7 au 30 juillet au Cinévox Théâtre à Avignon dans le cadre du Off d’Avignon.
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Thaïs est finalement comme tout le monde, elle cherche l’amour pour toujours ou pour autant que cela durera c’est au choix. Sans concession aucune, vis-à-vis des autres mais aussi d’elle-même, elle décrit ses mauvaises habitudes et ses stratégies pour survivre par exemple aux applications de rencontre. Faire fi de sa fierté et de sa pudeur, elle sait faire et dévoile (pour notre plus grand plaisir) toutes les anecdotes qu’elle possède en magasin. Le tout donne un spectacle très rythmé où s’enchaîne personnages et récits de vie (avec une préférence pour ces derniers) qui ne laisse personne indifférent.
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« Hymne à la joie » jusqu’au 16 juillet au Théâtre du Gymnase Marie-Bell (Paris 10e).
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