Le 8 novembre dernier en conférence de presse, l’ancien demi de mêlée avait défendu son approche tactique du quart de finale perdu face à l’Afrique du Sud, perdu d’un point. Dans un entretien au Midol, il persiste et signe : « J’entends ce débat sur les datas, qui est devenu presque caricatural. Quand tu passes de 33% (le taux de succès de Guy Novès entre 2015 et 2017, ndlr) à 80% de victoires (le sien, après un mandat de Jacques Brunel auquel il a participé sur la fin), c’est que tu as réussi à modifier quelque chose qui était ancré depuis dix ans. Travailler avec l’analyse, c’est être intelligent. En rugby, il faut l’être, individuellement et collectivement (…) On ne peut pas nous reprocher d’essayer d’être intelligents.» Dans ce même entretien, Galthié se considère tout de même «responsable» de l’échec des Bleus, et prévient : «Donnez-nous le temps, donnez-leur le temps de digérer. De toutes nos forces, on va s’engager à guérir, à accepter, à dépasser et à transcender cet événement». Et plus que jamais avec les datas…