Dans un mois, en janvier 2024 (15 au 28), Novak Djokovic va remettre son titre en jeu à l’Open d’Australie. Le premier Grand Chelem de la saison qu’il a déjà remporté à dix reprises (2008, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2019, 2020, 2021, 2023) lui réserve très souvent des grands moments de gloire, sauf en janvier 2022. Il y a presque deux ans, le numéro mondial avait en effet été expulsé d’Australie car il n’était pas vacciné contre le Covid-19. Cet épisode, qui avait énormément fait parler, lui reste en travers de la gorge.
«Le monde entier était contre moi. J’ai été déclaré comme un superméchant mondial, a regretté le Serbe dans l’émission 60 minutes sur CBS. J’ai vécu ce genre de situation sur les courts de tennis avec des publics qui ne me soutenaient peut-être pas, mais je n’avais jamais vécu cela dans ma vie. Je ne suis ni antivaccin, ni pro vaccin, je suis pour la liberté de choisir.» Et le »superméchant» veut balayer ce qu’il estime un cliché. « Certaines personnes pensent même qu’aujourd’hui je suis un meilleur joueur si les fans sont contre moi, cela n’est pas vrai. Je préfère bien sûr jouer avec la foule derrière moi, c’est bien plus simple »
Favorisé en janvier dernier par un changement de gouvernement en Australie qui a levé son interdiction de territoire pour trois ans, le détenteur de victoires en Grand Chelem (24) garde un sentiment d’amertume. Conjugué à une soif de revanche qui a tant fait de mal à ses adversaires lors de cette saison 2023 couronnée de succès pour «Djoko».
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