«Je me suis senti joueur de tennis», «pas grotesque», a estimé Gasquet, battu 7-6 (7/5), 6-1, 6-2 sur la Rod Laver Arena par le numéro deux mondial Carlos Alcaraz. «Déjà, je n’aurais pas signé pour le tableau, je suis tombé sur l’un des pires tirages. J’ai quand même réussi à me faire plaisir sur le court, surtout au premier set. C’était un gros match au début, il y avait beaucoup de très beaux points, il y avait du public, c’était sur le Central : ce sont des atmosphères totalement différentes des autres matches. C’est forcément un autre tennis que les petits courts ou ce genre de choses. J’ai fait des gros revers comme je pouvais faire à l’époque. Le tie-break, c’est dommage. Je me suis vu gagner ce premier set. C’était un beau match dans l’ensemble. C’était beau pour moi de jouer sur le Central, ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. C’était agréable aussi, au premier set, de sentir que je tenais bien (…) Les jambes, ce n’est pas comme avant, mais il y a quand même parfois quelques beaux restes sur le court.»
Pour combien de temps ?«L’envie de jouer est là. Forcément tu ne sais pas jusqu’à quand. En tout cas, j’ai eu des sensations sur le court, je n’étais pas mort, je ne me sentais pas grotesque. C’est bien de les vivre. Je ne suis pas venu pour rien. Je me suis quand même senti joueur de tennis. On verra comment la saison se déroule, si j’arrive à remonter un petit peu… Sinon, peut-être que je ne rejouerai plus ici. Mais j’ai joué pas mal de fois quand même. Depuis les juniors, je suis venu une vingtaine de fois. Je n’ai pas à rougir du nombre de fois que j’ai joué ici.»