Une enquête a été ouverte sur des accusations de «violences aggravées» et «dégradations» après des incidents survenus dimanche à l’issue du match de Ligue 1 opposant Metz à Lorient, a-t-on appris mercredi auprès du procureur de la République de Metz.

L’enquête a été confiée au commissariat de police de Metz, a précisé à l’AFP Yves Badorc, confirmant une information du Républicain Lorrain. À ce stade de l’enquête, aucune interpellation n’est intervenue.

Quelques dizaines de supporters ont commis des dégradations, en voulant forcer les barrières menant à la cour et au parking souterrain du stade, permettant notamment d’accéder au vestiaire des joueurs, avaient indiqué dimanche des membres des services de sécurité à une journaliste de l’AFP sur place.

Le procureur de la République a également ouvert une enquête pour «violences aggravées», des policiers ayant été blessés. Selon le Républicain Lorrain, des supporters auraient jeté des fumigènes et des barrières sur les policiers.

Une vidéo tournée et publiée par le média luxembourgeois L’essentiel montre certains d’entre eux cagoulés et armés de barres de fer. «La police a riposté en lançant des gaz lacrymogènes et en procédant à des tirs de LBD», indique le média. Sollicité par l’AFP, le FC Metz n’a pas réagi dans l’immédiat.

Durant la rencontre, les supporters avaient déjà allumé des fumigènes à la fin de la première période, comme dans d’autres stades de Ligue 1 et Ligue 2, pour demander de réformer la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) et notamment une réduction des sanctions pour l’utilisation de fumigènes.

Vendredi, l’Association nationale des supporters (ANS) avait affirmé dans un communiqué que les sanctions (fermetures de tribunes, amendes, retraits de points) prises par cette commission ne «découlaient d’aucun barème et d’aucune légitimité». Le club mosellan occupe la place de barragiste (16e) au classement de L1.