«Aujourd’hui le plan vraiment principal et très probable, c’est d’organiser cette cérémonie sur la Seine», a déclaré sur RFI Tony Estanguet, interrogé depuis Olympie en Grèce quelques heures avant la cérémonie d’allumage traditionnelle de la flamme olympique.

«Le président de la République a été très clair hier, l’objectif principal est de réussir une très belle cérémonie d’ouverture absolument inédite, première fois qu’elle se tiendrait hors d’un stade, dans le centre de Paris sur la Seine», a-t-il déclaré.

Ce lundi matin, le président de la République a tenté de rassurer sur la tenue de cette cérémonie, tout en esquissant pour la première fois des «plans B et C» en cas de menace terroriste. Il avait déjà assuré que des scénarios alternatifs étaient envisagés. Pour la première fois, il a commencé à les détailler, citant notamment le Stade de France, qui était jusqu’à présent exclu par les autorités.

«Nous, on travaille sur un plan A et dans le plan A, il y a aussi toute la confiance que l’on a dans le professionnalisme des équipes qui travaillent sur la sécurité», a de son côté déclaré à l’AFP la maire de Paris Anne Hidalgo, présente en Grèce. «La France est un grand pays qui a organisé» l’Euro-2016 et la COP 21 «juste après les attentats (de novembre 2015), c’était aussi un challenge», a-t-elle rappelé.

L’hypothèse du Stade de France, qui reçoit aussi des épreuves olympiques de rugby avant l’ouverture des JO, serait une cérémonie uniquement protocolaire, sans la dimension artistique, pour prononcer officiellement l’ouverture des JO, selon des sources proches du dossier.