À huit mois des JO de Paris (26 juillet-11 août), le Comité international olympique et Thomas Bach, son président en chef de délégation, s’installent à Paris. Le temps d’une commission exécutive symbolique articulée autour de visites de sites (Roland-Garros, Village olympique…), d’échanges et de projections.
Pierre Rabadan, l’adjoint à la mairie de Paris en charge du Sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine a confié à Francs Jeux la volonté «de faire peu à peu monter l’atmosphère des Jeux.» Des Jeux qui auront «servi d’accélérateur. Ils présentent un avantage unique : une date qui ne peut pas être repoussée. Les choses doivent être faites dans les temps. En six ans, nous avons réalisé ce qui, sans les Jeux, aurait mis 12 ou 15 ans. L’accessibilité, notamment. Mais aussi la prise en compte du dérèglement climatique.»
Un événement qui ne s’inscrit pas comme un point final. Pierre Rabadan assure : «Entre 2015 et 2024, Paris aura accueilli entre 20 et 25 grands événements internationaux. C’était notre stratégie. Nous allons la poursuivre. L’ambition ne s’arrêtera pas au dernier jour des Jeux paralympiques. Nous travaillons déjà sur 2025 et 2026, avec notamment des projets sur les championnats d’Europe de natation, sur le futsal et sur les sports électroniques. Les grands événements sportifs créent de l’attractivité, ils font naître les vocations.»