À Saint-Denis
Premier match à Marseille contre les USA le 24 juillet, qu’est-ce que cela vous inspire ?Thierry Henry : Forcément le premier match de Coupe du monde 1998 contre l’Afrique du Sud. Après, si on revient sur le tirage, cela nous tardait de savoir contre qui on allait jouer pour avancer dans notre travail. On joue les États-Unis lundi (en amical), il manque encore une équipe, mais on peut avancer sur du concret. Connaissant mes assistants, je sais déjà qu’ils ont commencé à travailler.
Le président Diallo a annoncé que vous visiez l’or aux JO…J’ai dit visualiser l’or. C’est différent. Je suis là, je regarde, mais c’est un long chemin. On visualise l’or. On verra si on pourra le faire, mais il faut se projeter sur quelque chose.
Est-ce qu’on se projette déjà sur un quart de finale contre l’Argentine ou le Maroc ?Je n’en suis pas encore là. Vraiment, je suis désolé, mais je ne suis pas là. Il manque une équipe dans la poule, on aura un gros combat.
Karim Benzema a fait acte de candidature pour jouer avec vous cet été. Cela a été validé par Philippe Diallo. Qu’en pensez-vous ?Ce n’est pas le seul et je n’ai pas envie de parler de nom. Je n’ai rien dit sur personne, la porte est ouverte pour tout le monde, même Papin et Cantona.
Est-ce dommage qu’il y ait un Euro avant les JO ?C’est toujours le cas. Je ne me plains pas. Il va falloir le gérer et avoir la meilleure équipe possible avec nos contraintes. Les clubs vont décider, même si on va essayer de discuter. Encore faut-il qu’il y ait rendez-vous.