Selon les informations de l’agence de presse Reuters, le sort de Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull, est sur le point d’être scellé, avec la possibilité imminente de son licenciement. Cela survient suite à des allégations de «comportement inapproprié» envers une collègue. L’annonce de sa décision devrait être faite d’ici mercredi soir, juste avant le début du premier Grand Prix de la saison. Horner, âgé de 50 ans, aurait nié catégoriquement ces accusations lors de son audition le 9 février dernier. Malgré cela, Red Bull a diligenté une enquête indépendante sur les allégations.

Bien que prévu pour se rendre au Moyen-Orient pour le lancement de la saison 2024, Horner est confronté à des turbulences internes. Les nouveaux rapports publiés par le média hollandais De Telegraaf ont révélé de nouvelles allégations de «comportements sexuels transgressifs» envers une employée, affirmant que des messages à connotation sexuelle auraient été échangés sur une «période significative». Cette employée menacerait également «d’engager d’autres poursuites judiciaires».

L’incertitude plane sur l’avenir de Horner, qui a récemment participé à la présentation de la nouvelle monoplace et aux essais de pré-saison de Red Bull. Dans une déclaration à Sky Sport, il avait exprimé sa confiance dans le processus en cours tout en soulignant la solidité et l’unité de l’équipe en ces moments critiques pour la préparation de la saison à venir.

C’est également un secret de polichinelle qu’il existe des discordes au sein de l’organisation de l’entreprise de boissons énergisantes. La branche autrichienne et Mark Mateschitz, qui détient 49% des actions, préféreraient se débarrasser rapidement de Horner. Le principal actionnaire de la marque, le Thaïlandais Chalerm Yoovidhya (51%), a jusqu’à présent toujours protégé Horner.