La rumeur courrait en Australie. Et était déjà vécue comme une trahison. Eddie Jones l’a confirmée ce dimanche dans une interview au journal The Australian. Il a démissionné de son poste de sélectionneur de l’Australie, qu’il avait accepté en janvier dernier peu après avoir été limogé par la fédération anglaise. Conséquence de l’échec des Wallabies à la Coupe du monde qui, pour la première fois de leur histoire, ils ne s’étaient pas qualifiés pour la phase finale.

Moins de deux semaines après avoir déclaré qu’il honorerait son contrat pour diriger les Wallabies jusqu’à la prochaine Coupe du monde, à domicile, l’ancien sélectionneur du Japon et de l’Angleterre a confié qu’il avait négocié les conditions de son départ avec Rugby Australia. Il a justifié son départ en arguant que le système mis en place par la fédération australienne ne permettra pas à l’équipe d’Australie de redevenir compétitive d’ici 2027.

Le quotidien lui a demandé à plusieurs reprises si cette démission signifiait qu’il allait reprendre en main l’équipe du Japon, une autre rumeur instante, le pays d’origine de sa mère et de sa femme. Ce qu’il a nié à plusieurs reprises. «Je n’ai reçu aucune offre d’emploi… Je vis séparé de ma femme parce qu’elle vit au Japon. Je veux passer un peu de temps avec elle. Je veux rester marié. Je pense qu’à 63 ans, je ne veux pas divorcer», a-t-il répondu à The Australian.

Contacté par Reuters, Rugby Australia a déclaré qu’il n’y avait rien à commenter ou à confirmer pour l’instant. Depuis son arrivée à la tête de l’Australie, Eddie Jones n’avait remporté que deux victoires – contre la Géorgie et le Portugal – en neuf matches…