Cinq revers en autant de matches à la tête de l’Australie n’empêchent pas Eddie Jones de penser que ses Wallabies peuvent «gagner la Coupe du monde» de rugby, a-t-il répété jeudi à deux jours de leur premier match, contre la Géorgie dans le groupe C. «On a eu une belle progression. On a traversé une période de mise en place de la structure de l’équipe pour nous mettre dans la position qui est la nôtre : celle de pouvoir gagner la Coupe du monde», a assuré le sélectionneur australien, revenu à la tête de l’équipe en janvier 2023.
L’ex-patron du XV de la Rose, remercié en fin d’année passée, attend toujours un premier succès depuis son retour aux commandes des Wallabies marqué par cinq revers, dont un face à l’Argentine à Sydney (34-31) en juillet. À cette occasion, il avait comparé son équipe à sa première voiture, une «Datsun» : «On réparait le frein à main et le lendemain, les essuie-glaces tombaient en panne», décrivait-il.
Désormais ? «On est une F1», assure Eddie Jones. «On commence à comprendre comment nous voulons jouer, quelles sont nos forces. On va développer un style de jeu vraiment unique, qui nous convient. On est prêt à partir. On attend juste l’extinction des feux.» Ses Wallabies ont hérité d’un groupe C extrêmement homogène, avec en plus de la Géorgie, les Fidji, le pays de Galles et, dans une bien moindre mesure, le Portugal.