La Fédération internationale d’athlétisme a réclamé des contrôles antidopage plus stricts aux fédérations du Brésil, de l’Equateur, du Pérou et du Portugal d’ici aux Jeux olympiques de Paris, suivant un avis de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU).
Dans un rapport publié lundi, l’AIU s’est félicitée de l’amélioration globale de la situation sur le front de la lutte antidopage entre la période ayant précédé les Mondiaux de Eugene (États-Unis), en 2022, et celle ayant précédé les Mondiaux de Budapest, l’été dernier.
L’organisme rappelle toutefois dans un communiqué que le Brésil, l’Equateur, le Pérou et le Portugal avaient reçu de sa part «de clairs avertissements sur les insuffisances de leurs programmes nationaux de contrôle après les championnats du monde de 2022 à Eugene».
Mais ces quatre fédérations «n’ont pas réussi à faire en sorte qu’il y ait suffisamment de contrôles hors compétition des membres de leurs équipes» dans la période ayant précédé les Mondiaux suivants, à Budapest, a déploré l’AIU, qui a appelé à l’imposition de règles plus strictes pour leurs athlètes en vue des Jeux de Paris, un avis suivi par la Fédération internationale.
Concrètement, les athlètes de ces pays seront soumis jusqu’aux Jeux aux règles minimales réservées aux pays dits de catégorie A, dans lesquels les risques de dopage sont les plus avérés, rappelle l’AIU.
Elles concerneront par exemple le Brésilien Alison dos Santos, médaillé de bronze sur 400 m haies aux Jeux de Tokyo, médaillé d’or aux Mondiaux de Eugene, et 5e lors des championnats du monde de Budapest.
Au total, 8.466 contrôles antidopage, hors compétition ou en compétition, ont été menés dans les 10 mois précédant les Mondiaux de Budapest, souligne l’AIU, soit une hausse de 33% par rapport à la période similaire avant les Championnats de Eugene (6.359), pour un nombre d’athlètes engagés lui aussi en hausse (2.004 contre 1.719).